dimanche 1 mars 2009

Prologue


Je n'ai jamais eu le courage de faire un blog. Par manque de narcissisme, ou par manque de courage, tout dépend du point de vue. Vouloir étaler sa vie au monde cyberconnecté n'est ps mon truc. Je ne serais pas la nouvelle star, ni Miss Amanda du 38. Niveau honte, et affichage médiatique, j'ai donné, merci. Et pourtant, aujourd'hui, quelque chose m'attire dans le monde de la blogosphère (qu'est ce que c'est beau). Allez savoir pourquoi, les longues nuits PES, ou devant ces chefs-d'œuvre télévisuels que sont "Pascal, le grand frère", "Club", "Confessions Intimes", ou encore "Chasse et pêche", ne me suffisent plus.
Je ne me présente pas, si tu es là, à lire ces lignes puériles et inintéressantes, c'est que tu me connais déjà. Mais avant tout, je tiens à t'expliquer le concept de la chose : les longues diatribes pédantes que tu liras sont le fruit de mes interrogations nocturnes. Etonnant, non, au vu du titre de ce blog, honteusement et facilement plagié sur un excellent polar de Nolan, avec Pacino. Désolé, si tu n'aimes pas le cinéma, va voir ailleurs, tu risques d'être en surdose avec moi. Mais je ne parlerais que de ce qui me rend perplexe et m'intrigue ici. Mon journal intime ? Non. Point de kikoo, de lol, de wesh t'as vu et de "lachez des com!!!".
Oscar Wilde méprisait le journalisme, qu'il considérait comme le degré zéro de l'écriture. La prostitution de l'art littéraire. Ce blog sera mon éxutoire, ma catharsis, mon somnifère. Le degré zéro de la pensée. Ma prostitution. Aussi utile que Sefyu pour le rap, que Lévy pour la littérature.
De mon envie d'écrire naîtra ce blog, ou pas. Te divertir n'est pas mon but premier, mais j'espère y arriver. Un mix improbable entre Hunter S. Thompson et Frédéric Beigbeder, voila ce à quoi je veux ressembler. L'ambition est grande, voire démesurée. Elle me correspond bien, la démesure fait rêver, à défaut d'avancer.

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