mardi 14 avril 2009

Paris (partie 2)


Ou l'histoire d'une première fois. La première fois que je joue les Starsky du côté de Saint Denis, avec pour sirène la voix rapide et grave d'Alexandre Ruiz. La première fois que ne pas trouver de place pour se garer est un calvaire atroce. Il est 20h30, près de l'immeuble Siemens. Maintenant, place à la course, pour arriver en temps et en heure. La cours sera longue et pleine d'obstacles, nous perdrons un vaillant guerrier, auteur d'une mémorable chute près d'un pylône EDF. Et pourtant, on se rapproche de l'arène, les chants sont parfaitement audible. La Marseillaise démarre ; ce chant barbare et antidémocratique, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour eux, ça veux dire beaucoup. Vous l'aurez sans doute compris, ma première fois, c'est celle du Stade de France, devant le match France-Lituanie.
Il m'aura fallu 13 jours pour en parler. Et je suis obligé d'admettre que je fais face à un dilemme : tomber dans la beauferie ambiante Saccomano-Rolandiesque, qui décrie une équipe de France poussive, faible, qui ne gagne QUE par un but PES signé Francky le Bogoss. Ou encore décrire une bonne équipe de France, aux individualités sublimes (Sagna, L.Diarra) et mise à mal par une petite équipe misant tant bien que mal sur l'ultra-défensif. Au final, tels les Cahiers du foot, on retiendra de ce match que :

- La titularisation de Peguy Luyindula est un appel de Domenech, vers Frédéric Piquionne : la porte n'est pas fermée.
- Ce brave Raymond ne devrait pas trop se ménager, quand un ballon arrive sur lui... N'est pas Laurent Blanc qui veut, son dos peut en témoigner.
- La bonne prestation d'André Pierre Gignac aura comme seul point négatif de devoir supporter le running gag du gitan, made in Aujourd'hui Sport.
- Thierry Henry préparait sur le terrain son rôle pour son prochain film, "Casper le fantôme"
- Au stade, David Astorga et Jean-Michel finissent par manquer.

Fin du match. Ribéry sauve la France de la débâcle, tout le monde est heureux, même Mavuba, qui se sera déplacé ... pour regarder le match des tribunes. Il est temps pour moi et mes acolytes de regagner Paris. McDo, pour refaire le match, avec cette fois ci Coach Courbis en fond sonore. Stalingrad, Châtelet, Saint-Michel, puis un petit excès de vitesse sur les quais. Cette première fois était une bonne soirée.

PS : Je recommande vivement le documentaire "Empreintes" de France 5 cette semaine, sur Michel Platini, encore en ligne sur le site de la chaîne.

PS 2 : Dans un élan de volonté démocratique absolue, j'ouvre désormais les commentaires à tous, histoire de me sentir détesté, j'adore ça (Raymond, sort de ce corps)

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