samedi 5 septembre 2009

De la fine analyse...


Encore une nuit d'insomnie en perspective. Il faut dire que paradoxalement, j'ai pris une bonne dose d'anesthésiant, un match typique de l'équipe de France.

Je vous vois venir, vous pensez que je vais une nouvelle fois cracher sur nos chers amis bleus (appelons les les Schtroumpfs, ça va plus vite), et leur grand chef, Ray. Mais non, même pas. D'abord parce qu'ils n'ont pas livré un match intrinsèquement mauvais, ils ont juste joué de malchance, et n'ont une nouvelle fois eu aucune efficacité face au but. Mais je n'attends plus grand chose d'eux de ce côté là : seul Gignac trouve grâce à mes yeux. Aujourd'hui, il a orné le costume de Casper le fantôme d'habitude réservé à Thierry Henry. C'est donc la fin des Schtroumpfs.

Je pourrais aussi évoquer la tranquillité déconcertante du sélectionneur en fin de match. Pas surprenante du bonhomme, mais toujours aussi affligeante : "Ce n’est pas une désillusion, c’est une déception, explique le sélectionneur au micro de TF1. Quand on fait un tel match avec autant d’occasions de but, de jeu, de volume... On a pris tous les risques. Je suis déçu compte tenu des efforts des joueurs. Ce résultat est décevant. Mais la qualification n’est encore jouée, elle se jouera à la fin." Ça, c'est la formule magique pour le supporter moyen. Et puis vient le vrai visage de Gargamel (il joue beaucoup de rôles, il aime le théâtre) : "Il y a encore un match mercredi en Serbie, on est toujours là. Je suis déçu. Comment peut-on faire pour les mettre au fond ? On ne peut pas faire plus dans le jeu. La qualification ne sera pas facile. Il va falloir du mental et s’accrocher. Les joueurs sont toujours convaincus que la qualification est toujours possible, je ne suis pas inquiet. Ça va venir." ON NE PEUT PAS FAIRE PLUS. Cette phrase, ô combien insignifiante, me fait dire que je n'aurais pas du me moquer des Anglais en 2006... La France, qui avait une bonne sélection à défaut de bon championnat, n'a désormais plus rien. Merci Raymond.

Mais ce qui m'a finalement le plus horripilé lors de cette charmante soirée, ce n'est pas les déclarations aulassiennes de Ray, ni même Julien Escudé ou l'attaque molle des genoux (et du plat du pied). Ce sont les réactions de Christian Jeanpierre et Jean-Michel Larqué suite au but de Henry.

Christian, qui ne se sentit plus de joie après cet "exceptionnel" but de Thierry Henry, commença doucement mais surement à se préparer pour son match de la Serbie. Un match qui s'annonce électrique, chaud bouillant, osera-t-il à l'antenne, dans un élan de folie. Jean-Mimi, quant à lui, souligna que la France méritait bien ce but. C'est vrai, on domine depuis le début du match quand même. Bref, les deux compères auraient tout aussi bien fait de conseiller à l'arbitre d'arrêter le match, tant les Roumains n'avaient pas volé (haha) cette défaite. Raté... Il suffira d'un petit CSC tout pourri pour que le compteur virtuel de l'Edf perde deux points, et que la "finale" attendu par le petit Christian s'envole vers d'autres cieux.

Faisons donc l'état des lieux : - l'attaque française ne marque pas, ou peu.
- Raymond Domenech est globalement mauvais, mais surtout de mauvaise foi.
- Christian Jeanpierre et Jean-Michel Larqué marchent sur les traces du duo Roland/Leboeuf.
- Le Stade de France a sifflé son équipe, qu'ils sont méchants les supporters...
Quatre éléments qui prouvent au téléspectateur moyen (encore lui), qu'il regarde bien un épisode des Schtroumpfs.


PS : Lors d'une intervention sur RTL, lors de la sympathique émission de Lizarazu (big up à Mister RTL ;), je me souviens avoir comparé José Mourinho (que j'adore), avec l'ami Raymond Domenech. Quelle cruelle erreur de ma part : j'avais oublié que Mourinho avait gagné une Champion's League, une UEFA, et a été champion d'Angleterre. Son homologue français n'a rien gagné depuis son historique championnat de Ligue 2 avec Lyon, en 1989. Mea Culpa.

Pour finir, juste pour détendre cette atmosphère bleue : rock'n roll !

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